Les Français sont de plus en plus convaincus des bienfaits de l’activité physique, et nombreux sont ceux qui s'y mettent, inspirés par le succès des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024.
Les JOP de Paris 2024 : un boost pour l’engouement autour de l’activité physique et sportive
Les JOP de Paris 2024 ont réussi un exploit rare : unir un peuple initialement peu enthousiaste à l'idée d'accueillir cet événement. Pourtant, dès la cérémonie d’ouverture, un sentiment de fierté et d’engouement populaire s'est propagé à travers la France, largement relayé par les médias. De plus, les athlètes français ont brillé, faisant de cette édition une réussite aux yeux du monde.
Mais au-delà de l’audience et de la mise en lumière des champions, les JOP ont-ils eu un impact réel sur la pratique de l’activité physique en France ?
La réponse est claire : OUI !
Selon le baromètre 2024 de la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) en partenariat avec Ipsos, plus de 25 % des sondés ont commencé une activité physique à la suite des JOP, au point que certaines structures ont dû refuser des inscriptions faute de places.
Autre donnée intéressante : 27 % des Français déjà actifs ont intensifié leur pratique, inspirés par les performances visionnées à la télé. L'impact des frères Lebrun et de Léon Marchand se reflète directement dans ces chiffres, relayés par France Bleu en octobre 2024 :
- +20 % d’adhérents pour le tennis de table en France
- +10 000 licenciés supplémentaires dans les clubs de natation
Au total, plus de 7 Français sur 10 déclarent pratiquer une activité physique en 2024, une progression de 3 points par rapport à l’année précédente.
Une tendance à la hausse depuis plusieurs années
Si les JOP ont donné un coup d’accélérateur, la tendance à la hausse de l’activité physique ne date pas d’hier. Dès 2012, les chiffres montraient une progression continue, avec un fait marquant : le temps moyen consacré au mouvement et au sport a doublé, atteignant 4 heures par semaine en 2023.
Le télétravail a également joué un rôle clé. Il a permis à de nombreux actifs d'intégrer plus facilement l’activité physique dans leur quotidien professionnel. En 2023, 73 % d’entre eux déclaraient bouger davantage et plus régulièrement grâce à cette nouvelle organisation du travail.
Mieux définir l’activité physique pour lever les derniers freins
Malgré cette dynamique positive, 29 % des sondés restent inactifs, par difficulté à intégrer plus de mouvement dans leur quotidien.
Près de 50 % d'entre eux citent leur désamour du "sport" comme principal frein. C’est ici qu’une approche pédagogique pourrait changer la donne.
Chez fizYou, nous préférons parler "d’activité physique" plutôt que de "sport". Pourquoi ? Parce que le sport, avec ses notions de compétition et de performance, ne parle pas à tout le monde. Et c’est parfaitement compréhensible.
En revanche, face aux enjeux liés à la sédentarité et aux troubles musculo-squelettiques en entreprise (ils représentent encore 87% des maladies professionnelles entraînant un arrêt de travail en France selon l’Assurance Maladie), l’activité physique est une solution simple et accessible.
Il ne s’agit pas de viser la performance, mais bien d’intégrer plus de mouvement dans son quotidien : marcher davantage, préférer les escaliers, bouger régulièrement. Autant de gestes qui améliorent la santé sans pour autant exiger un engagement sportif intense.
Laissons aux sportifs de haut niveau l’inspiration et le coup de boost qu’ils nous procurent et oeuvrons chaque jours pour démocratiser les bienfaits de l’activité physique pour les athlètes du quotidien, quel que soit leur relation au sport et leur condition physique.