Ce que le sport peut apporter aux entreprises

En France, près de 9 maladies professionnelles sur 10 sont dues aux troubles musculo squelettiques (TMS).  Or il existe un secteur où ce chiffre tombe à zéro ou presque : le sport professionnel. Pourtant par définition le sportif professionnel repousse chaque jour ses limites et en contraignant son corps au quotidien souffre intrinsèquement de davantage de TMS que n’importe qui d’autre. On constate donc chez ces sportifs plus de TMS et pas de maladies professionnelles. Pourquoi une telle différence ?

Ça veut tout simplement dire que les douleurs ne s’installent pas et ne s’aggravent pas chez les sportifs professionnels.

La médecine du sport a énormément progressé ces dernières décennies et a développé une expertise permettant une meilleure prévention, de meilleurs soins et une meilleure prise en charge de ces sportifs car leur place est évidemment sur le terrain et non à l’infirmerie.

Le but est de prévenir bien sûr les douleurs et une fois qu’elles apparaissent, les traiter pour éviter la récidive ou qu'elles ne deviennent chroniques.

Pour cela ils doivent être en pleine forme physique et mentale.

 

Quel est le secret des sportifs ?

 

On pense toujours que le secret de leur forme a un lien avec leur staff, du matériel couteux et inaccessible ou leur psychologie hors norme.

La raison de leur forme physique et de l’absence de douleurs invalidantes réside surtout dans la conscience aiguë qu’ils ont de leur corps et de leur mental dans le but d’être performant.

Ils développent au fur et à mesure de leur carrière sportive un savoir-faire personnel à l’écoute de leur corps.

Pour autant ils sont comme tout le monde, ils recherchent l’efficience.

Le principe est simple, comme le disent les sages tibétains, adeptes de la prévention santé « Si tu écoutes ton corps quand il chuchote, tu n’auras pas à l’entendre crier ».

La solution réside donc dans le fait d’anticiper le problème et de réaliser que quelques minutes par jour suffisent pour prendre soin de soi, y compris avant que les douleurs ne soient apparues.

 

Ce que la médecine du travail peut apprendre de la médecine du sport

 

La grande différence entre la médecine du sport et la médecine du travail et la médecine en général est l’obligation de résultats pour la première contre l’obligation de moyens pour la seconde.

Bien que la nuance paraisse fine, l’objectif est bien différent.

Dans le cas de l’obligation de moyens, le médecin s'engage à tout mettre en œuvre pour obtenir la guérison du malade sans garantir cette dernière. Il n’est pas tenu à un résultat précis.

Dans le cas de la médecine du sport, l’athlète doit être sur le terrain et performer. C’est le seul résultat qui compte. Il se fait licencier si on estime qu’il n’atteint pas son objectif.

 

En sport et pour atteindre l’objectif zéro blessure et donc diminuer la prévalence des TMS et éviter leur chronicité, 3 points essentiels de la méthodologie du sport de haut niveau permettent d’obtenir des résultats :

 

1- La prévention primaire : Les sportifs le savent et l’appliquent : quelques minutes par jour pour prendre soin de soi permettent d’éviter la majorité des problèmes de santé physique.  

Ils sont guidés par des experts dont c’est le domaine d’analyser les facteurs de risques spécifiques liés à eux et à leur sport et d’y pallier.

 

2- La prévention secondaire : une fois le problèmes apparu, il faut le prendre en charge de manière précoce pour éviter qu’il ne s’aggrave. Le parcours classique veut qu’on aille voir le médecin pour avoir un diagnostic une fois la pathologie établie au lieu de la prévenir à l’apparition des premiers symptômes.

 

3- L’état d’esprit : les joueurs veulent retourner au plus vite sur le terrain quand ils sont arrêtés. Ils sont également soutenus par le coach, le staff et les co-équipiers qui sont à leur écoute pour les aider à revenir dans les meilleures conditions.

 

Parce que notre corps est notre outil de travail à tous nous avons besoin, sportifs professionnels comme salariés des entreprises des mêmes principes de prévention santé.

 

1-      Mettre en place de manière concrète une prévention primaire correspondant aux besoins de mes collaborateurs grâce à des routines proposées par l’entreprise. Au même titre qu’un sportif s’échauffe avant un effort physique, le travailleur physique dans son entreprise peut tirer un grand bénéfice en termes de santé s’il met en place un réveil musculaire quotidien avant l’effort. De même le travailleur sédentaire qui disposerait d’une routine quotidienne pour inciter à la mobilité du haut du corps pourrait tirer un grand bénéfice pour sa propre santé.

2-      Sensibiliser aux dispositions simples à prendre en cas d’apparition de douleurs avant qu’elles ne s’aggravent et mettre à disposition l’information pertinente de manière accessible, simple et pratique.

 

fizYou s’inscrit dans une méthodologie de prévention directement inspirée de celle pratiquée dans le sport professionnel avec :

 

1-      Une prévention axée sur l’information des travailleurs en entreprise. Comprendre l’origine et les facteurs aggravant d’un trouble musculosquelettique c’est déjà comprendre un peu mieux comment adapter ses habitudes du quotidien pour ne pas développer ou aggraver de TMS.

2-      Une prévention primaire basée sur les routines quotidiennes. Comme les sportifs professionnels les salariés des entreprises peuvent prendre quelques minutes par jour pour prendre soin de leur corps et de leur santé grâce aux programmes fizYou spécialement conçus pour les travailleurs sédentaires.

3-      Une prévention secondaire basée sur les programmes par zone du corps. Ces programmes permettent de soulager et d’éviter l’aggravation des symptômes.

 

Si les entreprises veulent réduire drastiquement les maladies professionnelles(principalement dues aux troubles musculosquelettiques) elles ont tout intérêt à s’inspirer du sport professionnel qui dispose déjà de méthodes éprouvées en termes de prévention santé.

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